Pourrons-nous en tirer des enseignements ?
En fonction de la pandémie que nous traversons, nous sommes confinés chez soi depuis une semaine. A ce jour, ce n’est pas une période bien longue et déjà certains d’entre nous vivent cette situation de manière plus difficile que d’autres. Nous devrons gérer ces prochaines semaines comme un marathon et non un quatre cents mètres.C’est le moment de repenser les méthodes de travail actuelles, nos relations avec les autres et la manière dont nous pourrons faire prospérer notre entreprise compte tenu de nouveaux paramètres.
Nous devons tirer les leçons de la crise actuelle.
Je ne remets pas en cause l’idée de vouloir prospérer. Que du contraire, j’incite ceux qui ont les ressources de créativité, de leadership, financières à mettre en œuvre leur projet de vie et pourquoi pas de lier la passion qui les anime à leur environnement professionnel.
C’est en soi une source d’épanouissement personnel et je me retrouve dans cette recherche de participer à un projet de vie.
La réalisation de projets d’entreprises contribue à la richesse de l’économie en même temps qu’elle donne du travail, de la protection à ses collaborateurs qui sont tout aussi indispensables à la constitution du système économique d’un pays.
Ce que nous vivons actuellement est la conséquence de décisions prises depuis des décennies. Un peu comme un chercheur d’or, l’Homme a fait une course folle. Il voulait trouver la pépite d’or unique, introuvable et que son voisin ne pourrait jamais avoir. Il s’est mis ensuite à inventer. Son intelligence a servi à nous installer dans un confort que nous utilisons tous et que nous apprécions. Puis la machine s’est emballée, son intelligence a mis les ressources de la Terre en péril. Bon nombre de populations animalières sont aujourd’hui menacées ou en péril.
Nous n’avons pensé qu’au profit, à grandir sans se soucier des générations futures. Un peu comme si nous vivions à vingt dans un appartement de six personnes. Nous avons emprunté la terre à nos enfants et sommes priés de la leur remettre en meilleur état que lorsque nous en avons pris possession.
Toutefois, certains d’entre nous ont toutefois eu le réflexe de protéger l’autre, les populations les plus faibles, la nature. Préserver l’environnement a été un de leurs moteurs dans leur chemin de vie. Je les en remercie infiniment.
Nous devons tirer des leçons de ce qui nous arrive. J’y vois plusieurs messages à analyser et à comprendre.
Le premier message est le ralentissement significatif de la pollution de notre planète. Les animaux se réapproprient des lieux d’où les hommes les avaient expulsés. Nous, qui avons inventé, produit, surconsommé, sommes dans les faits les plus vulnérables. La nature nous envoie le signal qu’elle peut reprendre ses droits quand elle le souhaite. Nous ne sommes que les locataires d’une planète et nous sommes priés d’en prendre soin.
Le second message est notre impossibilité de pouvoir communiquer avec nos proches. Nous sommes privés de ces liens sociaux auxquels nous sommes tous attachés. Nous sommes empêchés de montrer notre empathie, notre souci d’attention et de protection à ceux qui nous sont chers. Nous sommes éloignés de nos familles, de nos proches, de nos amis alors que de la qualité de nos relations humaines dépend la réussite de nos projets entrepreneuriaux.
En tant que personne travaillant dans le monde des entreprises, je souhaite tirer les enseignements de cette crise. Comment mieux réaliser mon projet de vie avec une meilleure prise en considération du milieu externe : l’environnement, les relations humaines.
La réflexion que j’engage aujourd’hui et que je vous souhaite également ne peut qu’avoir des effets positifs sur ce nouvel équilibre indispensable. Celui qui organisera la performance, la croissance de vos entreprises et la préservation des vies de nos enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants.
Enfin, je souhaite à chacun d’entre vous la réussite de vos rêves tout en ne négligeant pas l’importance de maintenir, développer et faire grandir vos liens intra familiaux. Cela me tient particulièrement à cœur.